Toma est né un peu partout, comme il le chante sur ce disque, en banlieue parisienne, en province comme à la capitale, chez les musiciens, les chansonniers et les poètes. De ce parcours atypique, il a retiré un style personnel, une formule guitare-voix aux arrangements travaillés, un chant contestataire qui vise juste.

Au fil des albums, le duo a su prendre de la consistance et livrer une chanson française en connexion avec le quotidien, toujours capable de faire sourire.

La réalisation soignée par Pierre Rougean accorde parfaitement l'écriture synthétique et imagée à l'énergie furieuse de l'interprétation. Marqué par la spontanéité et le plaisir de jouer ensemble, ce premier album livre la vérité brute, sans pudeur et sans complexe, d'un groupe en voie d'épanouissement. Parfois incisifs et engagés, parfois plus fragiles et introspectifs, les textes sont toujours servis par un français sexy et des mélodies pop entêtantes. Le groupe a eu le privilège de jouer en première partie de Matmatah, Mass Hysteria, Astonvilla, ou encore La Grande Sophie, Prohom, Blankass.

Véritables contes exaltés, cascadeurs et iconoclastes, l'album nous emmènera dans la réalité très augmentée de Katerine, entre plages idylliques et macadam transcendé.

Pour ce sixième album, le musicien grenoblois retrouve Dominique A. et Marie Bastide pour plusieurs textes, ainsi que son frère Gioacchino pour quelques musiques. A ces collaborateurs déjà bien rodés à ses côtés, s'ajoutent les nouveaux venus Alex Beaupain, Christophe Cirillo et Paul Ecole, pour l'un de ses disques les plus cohérents et personnels sur le plan des textes. Le chanteur a choisi de co-réaliser cet opus avec l'Irlandais Alan O'Connell entre Londres et Bruxelles.