Après huit ans d'absence, le groupe brestois, célèbre pour son fameux "Lambé an dro", fait son grand retour avec ce nouvel album : Onze titres "concernés" et "énergiques". Un disque brûlant et électrique, qui offre un regard acéré sur le monde actuel mais distille rage et optimisme. Le premier extrait du projet, "Marée haute", est un titre engagé et incisif, nourri par des guitares et quelques notes de piano, qui adopte le point de vue d'un requin de la finance ou d'un homme politique. Chacun se fera sa propre idée de l'identité de cet homme "aux tempes grises" qui revient briguer gloire et pouvoir "de comptes en Suisse en contentieux", quand bien même il traîne des casseroles et "d'impardonnables fautes"...

Ce permier album illustre à merveille la curiosité et la créativité du groupe. Les deux compères ont en effet su garder leur âme d'enfant et nous le prouvent en abordant avec humour et malice des thèmes chers à nos bambins.

Psychomotricienne depuis plus de vingt ans, Saska travaille dans différentes structures institutionnelles. Musicienne par passion, elle puise son inspiration dans l'observation des jeux d'enfants. Bien des chansons présentes sur ce CD sont nées au cours de séances de psychomotricité. Ces chansons sont accompagnées d'un livret de psychomotricité, téléchargeable sur Internet : www.enfancemusique.asso.fr/Saska

Après le triomphe du spectacle au Théâtre du Châtelet fin 2014 (créé à Paris) et son départ à Broadway en 2015, la bande originale du spectacle inspiré par le film oscarisé et interprété par le cast original de cette nouvelle création à succès sort sur le label Masterworks Broadway. C'est la première fois que l'un des plus célèbres films musicaux, Un Américain à Paris de Vincente Minnelli, est adapté pour la scène.

Le très charismatique pianiste français fait ici ses débuts sur le label Chandos. Deux livres de Préludes sont interprétés, ainsi qu'un Prélude 'Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon' récemment redécouvert (que Debussy, avait offert en paiement pour son charbonnier pendant la période de restrictions de la Première Guerre). Bavouzet aborde chaque pièce comme un monde en soi, résolument différent de chaque autre, de manière à souligner le propos du compositeur. Loin de gommer leurs spécificités dans un brouillard pseudo-impressionniste commun, il préfère offrir une vision très personnelle. La critique internationale ne s'y est pas trompé et a salué l'aventure en fanfare.

Ce sixième album a été réalisé avec son compagnon de toujours à la scène comme à la ville, Jean-Jacques Nyssen.

Il donne le ton : si la chose est un premier disque, façonné en home-studio avec son plus fidèle acolyte Victor, elle fait suite, déjà, à un parcours musical riche en épisodes et rebondissements. "J'aime bien l'idée d'être à mi-chemin entre Souchon et MGMT" résume l'intéressé avec humour. Mais si le jeune homme respire la joie, ses textes souvent bouleversent.

L'ambiance de ce quatrième album de l'ancienne gagnante de la Star Academy est cette fois feutrée, plus épurée dans les arrangements, parfois même dénudée pour laisser place à la musicalité et aux nappes vaporeuses. Sa voix connue pour ses éclats sublimes cèdent ici la place à une belle expressivité, allant du susurré et du joué malicieux à des parties plus denses, tout en nuances avec un joli travail d'air et de tenue.

Après "A71" & "Tabou", "Ecran total" est le 3ème opus de Mustang, formé en 2006 par Jean Felzine, Rémi Faure et Johan Gentile. Avec "Ecran total", Mustang a décidé de travailler en artisans leurs compositions, d'en soigner chaque arrangement, et d'y accorder des mots qui tombent avec justesse et élégance, maniant humour perfide et tendresse pudique.